L'étoile à sept branches, suivi de
Le professeur Krausse,
Le rituel de la mort

n°141 / 178
1935
Invention pure
RESUME

L'ETOILE A SEPT BRANCHES

       Condamné à la prison pour vol, Timotheus Soames est relâché pour raisons de santé. Sa place est aussitôt donnée à un récidiviste nommé Belkirk. Fait troublant, Soames se serait réintroduit clandestinement dans sa cellule, où l'on retrouve Belkirk profondément endormi et drogué. Soames est-il revenu pour chercher un objet précieux ? On soupçonne Belkirk d'avoir trouvé cet objet et, à sa libération, Tom Wills le suit jusqu'à une ruelle sombre de Covent Garden, où l'ex-prisonnier est foudroyé par une décharge électrique, à la suite d'étranges manoeuvres le long d'un mur. Dans sa main, une étoile de métal jaune à sept branches. On apprend que l'étoile aurait appartenu à un pirate vivant il y a deux siècles : le capitaine Shark. Ce Shark, détenteur d'un secret pouvant mettre en péril la sécurité de l'Angleterre, fit faire sept étoiles et en donna une à six de ses complices. Ces étoiles seraient des clés qui permettraient de découvrir l'emplacement du secret formidable. Il semble que les descendants des six compagnons de Shark soient à la recherche du possesseur de la septième clé et que ce possesseur ait été le prisonnier Soames. Où est maintenant Soames ? Quel est le secret du capitaine Shark ? Pourra-t-on empêcher les descendants des compagnons de Shark d'accomplir leurs sombres desseins ?

© Jean PELLETIER

LE PROFESSEUR KRAUSSE

       C'est vers 1918, dans une taverne louche de Berlin, que les routes du professeur Krausse et de Harry Dickson se sont croisées pour la première fois. Krausse, une sommité du monde médical allemand, s'y est montré hautain et antipathique. Son apparence surprend déjà. Son visage reflète l'intelligence, son torse large révèle la force physique, mais ses jambes sont petites et cagneuses. Si bien qu'on peut parler d'un Apollon juché sur des membres de satyre. La seconde rencontre a lieu à Londres, où Krausse demande à Dickson d'intervenir pour obtenir la grâce d'un condamné à mort pour meurtre, un nommé Schwertfeger. Transféré à Bedlam, Schwertfeger s'évade avec la complicité de Krausse. Les deux fugitifs demeurent introuvables. L'affaire est relancée à la suite d'une collision provoquée intentionnellement entre un camion et la Rolls Royce de Lady Morton Bailey. Blessée, celle-ci est confiée à la garde d'un certain docteur Lengorski. Le lendemain, on constate la disparition du docteur et de la lady. Le signalement de Lengorski semble correspondre à celui du docteur Krausse. Quels sont les plans du sinistre docteur ? Quels liens l'unissent à Schwertfeger et à Lady Morton Bailey, dont on apprend qu'elle serait d'origine allemande ? On verra ici que les apparences peuvent être trompeuses...

© Jean PELLETIER

LE RITUEL DE LA MORT

       Alors qu'il dîne dans un restaurant parisien, Harry Dickson est amené à raconter une aventure datant de ses vingt ans et dont le cadre se situe en France. Attablé dans un restaurant de la capitale avec l'un de ses condisciples étudiants, Antoine de Hautefeuille, ce dernier s'aperçoit stupéfait que le dîneur de la table voisine, qui fait bombance pour une petite fortune, n'est autre que Marius Tancrède, le maître d'hôtel du château familial, qui ne roule pas précisément sur l'or. Antoine et Dickson, en ayant soigneusement évité de se faire voir du domestique, se rendent aussitôt au château des Hautefeuille dans le but de découvrir le secret de la subite fortune de Tancrède, qui a mystérieusement quitté son service quelques jours plus tôt. Dickson découvre bientôt qu'il visitait fréquemment la bibliothèque... Et s'il avait découvert quelqu'ancien secret familial tombé dans l'oubli ? Cela a-t-il quelque chose à voir avec le singulier rituel traditionnel qu'accomplissaient les Hautefeuille autrefois ? Seul Dickson peut arriver à bout d'un aussi insondable mystère.

A LIRE DANS

  • Harry Dickson, tome 8, Marabout (Verviers - 1968)
  • Harry Dickson, l'intégrale, tome 15, NéO (Paris - 1986)
  • Fac-similés Harry Dickson, coffret 4, Dargaud (Paris - 1991)
  • Harry Dickson, Labor (Bruxelles - 1996) [Le rituel de la mort uniquement]
  • L'Etoile à sept branches, Le Cri (Bruxelles - 2007)

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