Adaptations


L'Oeuvre de Jean Ray a connu diverses adaptations. Pour l'instant, trois types en sont distingués ici :

  • Le cinéma,
  • Le ballet,
  • La bande-dessinée.



    Cinéma

           A ce jour, on dénombre deux adaptations cinamatographiques en long-métrage d'oeuvres de Jean Ray. Les liens vous conduiront aux fiches techniques des films :

  • Tout d'abord, en 1964, l'adaptation par Jean-Pierre Mocky de La Cité de l'indicible peur, sous le titre La Grande Frousse.

  • Puis, en 1972, l'adaptation par Harry Kümel du chef-d'œuvre Malpertuis.

  • Glissons un mot également sur le projet d'Alain Resnais d'adapter les aventures de Harry Dickson (auquel il travailla de près ou de loin pendant dix ans - de 1958 à 1968), avancé jusqu'à l'élaboration d'un script. Pour la distribution circulaient les noms de Laurence Olivier, Gregory Peck ou Dirk Bogarde... (quelques brèves informations sur la page des prolongements de Harry Dickson).



    Danse

           Nombreux sont ceux qui ignorent qu'un texte de Jean Ray eut le privilège inattendu d'être adapté en spectacle chorégraphique, du vivant même de son auteur.
           Ceux qui ont lu la nouvelle Josuah Güllick, prêteur sur gages (qu'on trouvera dans Les Contes du Whisky) savent à quel point la gestuelle est importante dans le récit, et il n'apparaît plus très surprenant qu'un chorégraphe ait pu exploiter ce filon.
           Rappelons au passage que cette nouvelle tient une place bien particulière dans la bibliographie de l'auteur. Elle a en effet connu une consécration internationale, puisqu'il s'agit de l'un des quatre textes de Jean Ray a avoir eu l'insigne honneur d'être publié aux Etats-Unis par le prestigieux "pulp" Weird Tales, en avril 1935, sous le titre The Aztec Ring.

    Quelques informations sur le spectacle:

  • Titre : La Bague
  • Création mondiale: le 10 janvier 1964 au Théâtre Royal de la Monnaie (Bruxelles)
  • Chorégraphie : Milko Sparemblek
  • Musique : Serge Kaufmann
  • Remarques : dans le programme du spectacle, Jean Ray, alors au sommet de sa renommée, présente lui-même l'argument.



    Bande-Dessinée

    Tradition belge oblige, le Neuvième Art a lui aussi célébré les écrits du Maître de Gand.

    Edmund Bell, personnage de détective adolescent (qui fait beaucoup penser à un petit frère de Harry Dickson, voire à Tom Wills lui-même !), figura dans les pages de la revue Bravo à la fin des années 30. John Flanders écrivit une dizaine de ses aventures sous forme de nouvelles, ainsi que cinq scénarios de bande-dessinée (1937-1938) qui furent mis en image par le peintre expressioniste gantois Frits van den Berghe (voir à ce sujet les autres écrits). A la fin des années 80, Jacques Stoquart (scénario) et René Follet (dessins) adaptent pour la série des BDétectives, éditée par Claude Lefrancq, certaines des aventures d'Edmund Bell qui avaient paru en texte seul. Cinq albums sont parus: L'Ombre Rouge, L'Ombre Noire, Le Diable au cou, La Nuit de l'Araignée et Le Train fantôme (ce dernier album n'étant plus dessiné par René Follet mais par Wilbur Duquesnoy, Follet considérant que le scénariste s'éloignait trop des textes de Flanders).

    Harry Dickson a connu une adaptation à succès sous la plume de Christian Vanderhaeghe et le pinceau de Pascal J. Zanon. Six albums sont parus à ce jour. Inutile pour moi de vous détailler plus avant la série dessinée: je serais scandaleusement incomplet en regard du travail effectué par Christian Larue sur son site entièrement consacré à ce thème. Un vrai site de fan où vous trouverez tout ce que vous voulez savoir, et même plus...