Une sinistre tête de mort en haut de forme émergeant d'une redingote, telle est l'effroyable description de Cric-Croc, l'implacable bandit qui terrorise Londres. Assassin, cambrioleur, kidnappeur (avec une prédilection pour les jolies actrices, enlevées sur scène, durant les représentations des pièces de Périclès Hordon, un auteur à la mode), ce malandrin ne recule devant aucun méfait... est-il seulement humain ? Pendant ce temps, dans les quartiers sordides de Londres, un mystérieux justicier élimine un à un les membres d'un réseau de traite des blanches. Et si les deux affaires étaient liées ? seul le flair légendaire de Harry Dickson pourra aider Scotland Yard à débrouiller cette affaire.
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Souvent, les énigmes que Harry Dickson doit résoudre ont des explications rationnelles, mais dans au moins une aventure, il semble bien avoir eu affaire à de véritables êtres d'outre-tombe. Par une nuit brumeuse et pluvieuse, Dickson avait trouvé refuge dans une maison de campagne triste et désolée. Il y avait été accueilli par un personnage peu loquace, très mince, très blême et aux doigts de glace. Le détective s'était bientôt assoupi dans une chaise près du feu, pour en être brutalement chassé par un être invisible. Il s'agissait du propriétaire de la chaise qui réclamait sa place. Épouvanté et malgré la tempête, Dickson avait fui sans demander son reste.
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